LGV PACA
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LGV PACA
Le comité de pilotage du 11 juillet 2011 a retenu 4 scénarios à présenter à la concertation du public à l’automne 2011. Ils ont été construits à partir de 20 variantes fonctionnelles de projet, envisagées sur 5 grands secteurs géographiques, aux horizons 2023 et 2040.
Ces scénarios combinent de façon optimale plusieurs objectifs :
Développer le service des trains du quotidien.
Assurer une desserte grande vitesse Paris-Nice en 4 heures.
Favoriser la desserte des centres des agglomérations urbaines.
Optimiser l’utilisation du réseau existant.
Rechercher le meilleur projet pour l’environnement.
Limiter les coûts.
SCÉNARIO 1 : LE + PROCHE DES CENTRES-VILLES
Ce scénario s’appuie sur la desserte centrale de Marseille, de Toulon et de Nice, ainsi que sur une combinaison entre la création d’une ligne nouvelle et l’utilisation de la ligne existante réaménagée sur plusieurs secteurs (entre Toulon et la Vallée de l’Argens et entre Nice et l’Italie).
SCÉNARIO 2 : LE + RAPIDE
Ce scénario s’appuie sur la création d’une ligne nouvelle entre Marseille (au niveau d’Aubagne) et Nice Saint-Roch : c’est le scénario qui offre les meilleurs temps de parcours sur l’ensemble du trajet. A partir de Nice Saint-Roch, la ligne se combine avec la ligne existante réaménagée pour rejoindre l’Italie.
SCÉNARIO 3 : LE + ÉCONOMIQUE
Ce scénario est le scénario le moins cher. Il s’appuie sur un maillage équilibré entre la création d’une ligne nouvelle et l’utilisation de la ligne existante réaménagée sur plusieurs secteurs (de Toulon-Est à la gare nouvelle Est Var et de Nice à l’Italie).
SCÉNARIO 4 : LE + MAILLÉ
Ce scénario favorise l’amélioration du système ferroviaire régional et facilite les déplacements à l’intérieur des aires métropolitaines, en s’appuyant sur un fort maillage du réseau entre la ligne nouvelle et la ligne existante réaménagée.
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L'analyse multicritères LGV PACA
La grille d’analyse multicritères proposée ici doit servir à évaluer les différentes
variantes fonctionnelles de projet. Elle constitue la trame de la grille qui sera développée et utilisée dans les 2 phases
des études des EPEUP.
Elle doit respecter plusieurs contraintes :
• Couvrir tous les champs thématiques pertinents, en cohérence avec les
objectifs généraux de développement durable ;
• Pouvoir être affinée au fur et à mesure que les études elles-mêmes
s’affineront ;
• Permettre une évaluation « objective », c’est-à-dire dont les termes peuvent
être partagés et justifiés
Cliquez pour consultez l'analyse multi-critères du LGV PACA
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Historique complet du LGV PACA
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Le LGV par secteurs
Le secteur Bouches-du-Rhône : Le secteur s’étend du Nord de Marseille jusqu’à la limite du département. C’est une zone urbaine et économique importante qui englobe des zones agricoles et des zones environnementales telles que les Calanques, le massif de la Sainte-Baume et la forêt de Font-Blanche. Sur ce secteur, les quatre scénarios sont presque équivalents. Il est dans tous les cas nécessaire de prévoir une traversée souterraine du centre de Marseille.
Le secteur de Toulon : Le secteur de Toulon s’étend du Castellet à l’Ouest jusqu’à Hyères à l’Est. Il englobe des zones environnementales sensibles telles que les vignobles de Bandol, le plateau du Siou-Blanc ou les massifs du Coudon et du Faron. La discussion reste ouverte sur la localisation de la gare nouvelle de Toulon (Ouest, Centre, Est), ce qui conduit à des scénarios très différenciés..
Le Secteur Est-Var : Le secteur Est-Var s’étend du Nord-Est de Toulon jusqu’au Tanneron. Il englobe des zones environnementales très sensibles : des vignobles emblématiques, la plaine des Maures abritant les dernières tortues terrestres de France, la vallée de l’Argens (surtout après la crue de 2010), la forêt de la Colle du Rouet.
Sur ce secteur, les scénarios se différencient essentiellement par l’alternative entre ligne nouvelle intégrale et une combinaison aménagement de la ligne existante / ligne nouvelle, pour la remontée du sillon permien notamment. Le choix de la gare de Toulon n’est toutefois pas sans incidence, notamment pour les communes les plus au Sud de ce secteur.
Le secteur Ouest Alpes-Maritimes : Le secteur s’étend de Mandelieu-la-Napoule à l’Ouest jusqu’au passage du fleuve Var à l’Est. Le tissu urbain y est particulièrement dense. Sur ce secteur, les différences entre les scénarios dans le Var auront des incidences sur les temps de parcours et donc sur les services offerts dans les Alpes-Maritimes.
Il est proposé d’implanter une gare nouvelle sur l’axe de la voie ferrée Cannes-Grasse. Les scénarios se différencient en revanche sur le mode de liaison entre la ligne nouvelle et le réseau existant.
Le secteur Nice-Italie : Le secteur Nice-Italie s’étend du fleuve Var à l’Ouest jusqu’à la frontière italienne à l’Est.
C’est une section fortement urbanisée sur toute la bande littorale. Elle englobe également, de Nice à Menton, un important massif calcaire avec des eaux souterraines abondantes qui constitue une zone environnementale particulièrement sensible. Sur ce secteur, les quatre scénarios se différencient par les temps de parcours entre Marseille et Nice, l’accès à Toulon Centre pour les habitants de l’Est du département et le mode de traversée de Nice (en surface ou en tunnel).
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Le secteur de Toulon : Le secteur de Toulon s’étend du Castellet à l’Ouest jusqu’à Hyères à l’Est. Il englobe des zones environnementales sensibles telles que les vignobles de Bandol, le plateau du Siou-Blanc ou les massifs du Coudon et du Faron. La discussion reste ouverte sur la localisation de la gare nouvelle de Toulon (Ouest, Centre, Est), ce qui conduit à des scénarios très différenciés..
Le Secteur Est-Var : Le secteur Est-Var s’étend du Nord-Est de Toulon jusqu’au Tanneron. Il englobe des zones environnementales très sensibles : des vignobles emblématiques, la plaine des Maures abritant les dernières tortues terrestres de France, la vallée de l’Argens (surtout après la crue de 2010), la forêt de la Colle du Rouet.
Sur ce secteur, les scénarios se différencient essentiellement par l’alternative entre ligne nouvelle intégrale et une combinaison aménagement de la ligne existante / ligne nouvelle, pour la remontée du sillon permien notamment. Le choix de la gare de Toulon n’est toutefois pas sans incidence, notamment pour les communes les plus au Sud de ce secteur.
Le secteur Ouest Alpes-Maritimes : Le secteur s’étend de Mandelieu-la-Napoule à l’Ouest jusqu’au passage du fleuve Var à l’Est. Le tissu urbain y est particulièrement dense. Sur ce secteur, les différences entre les scénarios dans le Var auront des incidences sur les temps de parcours et donc sur les services offerts dans les Alpes-Maritimes.
Il est proposé d’implanter une gare nouvelle sur l’axe de la voie ferrée Cannes-Grasse. Les scénarios se différencient en revanche sur le mode de liaison entre la ligne nouvelle et le réseau existant.
Le secteur Nice-Italie : Le secteur Nice-Italie s’étend du fleuve Var à l’Ouest jusqu’à la frontière italienne à l’Est.
C’est une section fortement urbanisée sur toute la bande littorale. Elle englobe également, de Nice à Menton, un important massif calcaire avec des eaux souterraines abondantes qui constitue une zone environnementale particulièrement sensible. Sur ce secteur, les quatre scénarios se différencient par les temps de parcours entre Marseille et Nice, l’accès à Toulon Centre pour les habitants de l’Est du département et le mode de traversée de Nice (en surface ou en tunnel).
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Dates des réunions publiques pour le LGV PACA
POUR ASSISTER AUX RÉUNIONS PAR SECTEUR
DANS LES BOUCHES-DU-RHONE
Mardi 29 novembre à 19h : secteur Nord Marseille – Marseille
Mercredi 30 novembre à 19h : secteur Vallée de Huveaune – La Penne-sur-Huveaune
Jeudi 1er décembre à 19h : secteur Pays d’Aubagne Sainte-Baume – Aubagne
DANS LES ALPES-MARITIMES
Lundi 28 novembre à 19h : secteur Ouest Alpes-Maritimes – Cannes
Mardi 29 novembre à 19h : secteur Sophia - Antipolis – Antibes
Mercredi 30 novembre à 19h : secteur Nice – Nice
Jeudi 1er décembre à 19h : secteur Paillons-Riviera – Menton
DANS LE VAR
Mardi 29 novembre à 19h : secteur Toulon – Hyères
Mercredi 30 novembre à 19h : secteur Sillon permien – lieu à préciser
Jeudi 1er décembre à 19h : secteur Est Var – Le Muy
DANS LES BOUCHES-DU-RHONE
Mardi 29 novembre à 19h : secteur Nord Marseille – Marseille
Mercredi 30 novembre à 19h : secteur Vallée de Huveaune – La Penne-sur-Huveaune
Jeudi 1er décembre à 19h : secteur Pays d’Aubagne Sainte-Baume – Aubagne
DANS LES ALPES-MARITIMES
Lundi 28 novembre à 19h : secteur Ouest Alpes-Maritimes – Cannes
Mardi 29 novembre à 19h : secteur Sophia - Antipolis – Antibes
Mercredi 30 novembre à 19h : secteur Nice – Nice
Jeudi 1er décembre à 19h : secteur Paillons-Riviera – Menton
DANS LE VAR
Mardi 29 novembre à 19h : secteur Toulon – Hyères
Mercredi 30 novembre à 19h : secteur Sillon permien – lieu à préciser
Jeudi 1er décembre à 19h : secteur Est Var – Le Muy
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Les scenarri du LGV PACA
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SCENARIO 1
SCENARIO 2
SCENARIO 3
SCENARIO 4
SCENARIO 1
SCENARIO 2
SCENARIO 3
SCENARIO 4
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Coût des scenarri du LGV PACA
Lu sur VAR Matin du - 6 septembre 2011 : http://www.varmatin.com/article/var/lgv-paca-1-trace-4-scenarios
Que vous soyez plutôt TGV ou plutôt TER, que 2023 vous paraisse très loin ou au contraire déjà demain, que vous craigniez de voir passer un train dans votre jardin ou que vous vous en moquiez, vous avez tout intérêt, mercredi 14 septembre, à occuper vers 19 heures l'un des quatre cents à cinq cents sièges dressés par Réseau Ferré de France (RFF) au casino des palmiers d'Hyères.
Rebelote le jeudi 15 septembre, même heure, au palais Acropolis de Nice.
Deux ou trois heures durant, vous pourrez tout dire et tout demander à propos de la future ligne à grande vitesse dite PACA. Pour gagner du temps, voici un premier jeu de questions-réponses.
L'objectif a-t-il changé ?
Non. Il s'agit de relier Nice à Paris en quatre heures (contre cinq heures trente) et à Marseille en une heure (contre deux heures trente). Selon le scénario retenu, ce trajet idéal pourrait varier de quelques minutes.
Mais ce n'est pas tout. La ligne à grande vitesse n'est que la cerise sur un gâteau plus gros : la refonte totale du système de transport ferroviaire dans une région qui passera de 40 à 110 millions de voyageurs par an en… 2040.
En résumé, davantage de trains régionaux, plus rapides et des connexions établies avec les réseaux à grande vitesse italiens et espagnols.
Est-il temps de choisir le tracé ?
Non. Il n'est question que de « scénarios », chacun d'entre eux débouchant sur plusieurs « fuseaux » d'un kilomètre de large. Entre les réunions publiques et les rendez-vous tenus par les différents groupes de travail, une grosse quarantaine de réunions se tiendront dans les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône d'ici la fin de l'année.
S'il est pour l'instant impossible de savoir où seront posés les rails, il faut d'ores et déjà choisir l'emplacement des gares.
Dans le Var, plutôt Toulon-centre, plutôt vers à l'ouest de la ville, plutôt à l'est ?
Dans les Alpes-Maritimes, si le principe d'une gare nouvelle à l'ouest du département est acquis, faut-il prévoir un raccordement vers Cannes ? Ou un tunnel sous Nice ? Pourquoi pas les deux ? Officiellement, rien n'est impossible.
Qui va décider ?
Au printemps 2012, les techniciens de RFF auront transmis au ministre des Transports le dossier technique sur le fuseau qui aura réuni en décembre, au mieux, le consensus général, au pire, le maximum de partisans.
Ce sera à Thierry Mariani, ministre des Transports de le valider… à moins qu'il décide plus sagement d'attendre le résultat de la présidentielle. Ce sera alors à son successeur de décider. Si ce successeur boucle le dossier avant fin septembre, le calendrier sera respecté.
Et après ?
Le tracé peut être modifié dans le détail jusqu'en… 2018. Mais dès la fin de l'enquête d'utilité publique, on devrait en avoir une idée précise en 2015. D'ici là, il reste du temps, près de deux ans, pour ajouter une grosse couche d'études et de rapports afin de pouvoir soumettre lors de cette enquête, un fuseau de 500 mètres de large au cœur duquel les intérêts particuliers de chaque riverain seront âprement discutés.
Le temps des travaux n'est prévu qu'en 2017 pour une mise en service en 2023. Même une fois le chantier démarré, RFF assure qu'il sera toujours temps de procéder à de menus aménagements en fonction des difficultés rencontrées sur le terrain.
Est-il utile de participer ?
Bien sûr, RFF a besoin d'une foule de participants pour pouvoir claironner un jour que le projet final a fait l'objet d'une vaste concertation. Mieux vaut, de toute façon, saisir la perche qui est tendue : les plus motivés pourront s'inscrire dans l'un des dix groupes de travail géographiques répartis sur les 230 kilomètres de voies, dont trois dans le Var et quatre dans les Alpes-Maritimes. Fin novembre, de nouvelles réunions publiques rendront compte de leur travail.
Qui va payer ?
Dans un merveilleux jargon technocratique, une mission financière qui accompagne le projet a estimé qu'il ne se situait pas « dans une logique d'infinançabilité ». En clair, la fourchette de 15,9 à 18,8 milliards nécessaires pour tracer la LGV et rénover le réseau secondaire est finançable. Mais il est trop tôt pour savoir qui paiera.
On sait en revanche que les diverses études coûtent 86 millions, partagées entre les collectivités locales, l'État, RFF et l'Europe.
Que vous soyez plutôt TGV ou plutôt TER, que 2023 vous paraisse très loin ou au contraire déjà demain, que vous craigniez de voir passer un train dans votre jardin ou que vous vous en moquiez, vous avez tout intérêt, mercredi 14 septembre, à occuper vers 19 heures l'un des quatre cents à cinq cents sièges dressés par Réseau Ferré de France (RFF) au casino des palmiers d'Hyères.
Rebelote le jeudi 15 septembre, même heure, au palais Acropolis de Nice.
Deux ou trois heures durant, vous pourrez tout dire et tout demander à propos de la future ligne à grande vitesse dite PACA. Pour gagner du temps, voici un premier jeu de questions-réponses.
L'objectif a-t-il changé ?
Non. Il s'agit de relier Nice à Paris en quatre heures (contre cinq heures trente) et à Marseille en une heure (contre deux heures trente). Selon le scénario retenu, ce trajet idéal pourrait varier de quelques minutes.
Mais ce n'est pas tout. La ligne à grande vitesse n'est que la cerise sur un gâteau plus gros : la refonte totale du système de transport ferroviaire dans une région qui passera de 40 à 110 millions de voyageurs par an en… 2040.
En résumé, davantage de trains régionaux, plus rapides et des connexions établies avec les réseaux à grande vitesse italiens et espagnols.
Est-il temps de choisir le tracé ?
Non. Il n'est question que de « scénarios », chacun d'entre eux débouchant sur plusieurs « fuseaux » d'un kilomètre de large. Entre les réunions publiques et les rendez-vous tenus par les différents groupes de travail, une grosse quarantaine de réunions se tiendront dans les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône d'ici la fin de l'année.
S'il est pour l'instant impossible de savoir où seront posés les rails, il faut d'ores et déjà choisir l'emplacement des gares.
Dans le Var, plutôt Toulon-centre, plutôt vers à l'ouest de la ville, plutôt à l'est ?
Dans les Alpes-Maritimes, si le principe d'une gare nouvelle à l'ouest du département est acquis, faut-il prévoir un raccordement vers Cannes ? Ou un tunnel sous Nice ? Pourquoi pas les deux ? Officiellement, rien n'est impossible.
Qui va décider ?
Au printemps 2012, les techniciens de RFF auront transmis au ministre des Transports le dossier technique sur le fuseau qui aura réuni en décembre, au mieux, le consensus général, au pire, le maximum de partisans.
Ce sera à Thierry Mariani, ministre des Transports de le valider… à moins qu'il décide plus sagement d'attendre le résultat de la présidentielle. Ce sera alors à son successeur de décider. Si ce successeur boucle le dossier avant fin septembre, le calendrier sera respecté.
Et après ?
Le tracé peut être modifié dans le détail jusqu'en… 2018. Mais dès la fin de l'enquête d'utilité publique, on devrait en avoir une idée précise en 2015. D'ici là, il reste du temps, près de deux ans, pour ajouter une grosse couche d'études et de rapports afin de pouvoir soumettre lors de cette enquête, un fuseau de 500 mètres de large au cœur duquel les intérêts particuliers de chaque riverain seront âprement discutés.
Le temps des travaux n'est prévu qu'en 2017 pour une mise en service en 2023. Même une fois le chantier démarré, RFF assure qu'il sera toujours temps de procéder à de menus aménagements en fonction des difficultés rencontrées sur le terrain.
Est-il utile de participer ?
Bien sûr, RFF a besoin d'une foule de participants pour pouvoir claironner un jour que le projet final a fait l'objet d'une vaste concertation. Mieux vaut, de toute façon, saisir la perche qui est tendue : les plus motivés pourront s'inscrire dans l'un des dix groupes de travail géographiques répartis sur les 230 kilomètres de voies, dont trois dans le Var et quatre dans les Alpes-Maritimes. Fin novembre, de nouvelles réunions publiques rendront compte de leur travail.
Qui va payer ?
Dans un merveilleux jargon technocratique, une mission financière qui accompagne le projet a estimé qu'il ne se situait pas « dans une logique d'infinançabilité ». En clair, la fourchette de 15,9 à 18,8 milliards nécessaires pour tracer la LGV et rénover le réseau secondaire est finançable. Mais il est trop tôt pour savoir qui paiera.
On sait en revanche que les diverses études coûtent 86 millions, partagées entre les collectivités locales, l'État, RFF et l'Europe.
ejbtt- Messages : 130
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Re: LGV PACA
METROPOLE : LIRE le document
ejbtt- Messages : 130
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Re: LGV PACA
Paru 18/10/2011 sur VAR MATIN : Cliquez pour ACCEDER au lien DIRECT
LGV Paca: abandon du principe de création d’une gare nouvelle à l’est de Toulon
Le comité territorial LGV Paca, qui s’est réuni hier en préfecture du Var, a abandonné le principe de création d’une gare nouvelle à l’est de Toulon. Et d’une prochaine ligne en site propre sur la totalité du sillon permien.
LGV Paca: abandon du principe de création d’une gare nouvelle à l’est de Toulon
Le comité territorial LGV Paca, qui s’est réuni hier en préfecture du Var, a abandonné le principe de création d’une gare nouvelle à l’est de Toulon. Et d’une prochaine ligne en site propre sur la totalité du sillon permien.
Discours Paul Mourier, Préfet du Var - autour de la ligne LGV PACA
Lu sur le site TV83 : http://blog.tv83.info/2011/10/18/lgv-paca-le-prefet-du-var-a-reuni-le-comite-territorial/
Monsieur Paul Mourier, Préfet du Var, a réuni hier à Toulon, le comité territorial LGV PACA.
Réseau Ferré de France a rendu compte des premiers résultats de la concertation menée sur les quatre scénarios durant les mois de septembre et octobre et a présenté les propositions de fuseaux de passage dans le Var.
Le Préfet s’est félicité de la participation importante aux réunions et de la qualité des échanges dans les groupes de travail géographiques et thématique (11 réunions de concertation, près de 700 participants).
Il a pris acte du large rejet dans les scénarios soumis à la concertation, des options prévoyant une gare nouvelle à l’Est de Toulon et d’une ligne entièrement nouvelle en site propre sur la totalité du sillon permien. Cette position a été rappelée par la commission consultative des élus, réunie en préfecture le 14 octobre dernier.
Après avis du comité territorial, le Préfet a donc demandé à Réseau Ferré de France de retirer ces options et de poursuivre la concertation sur les fuseaux et les scénarios en s’appuyant au maximum sur les infrastructures existantes ou, à défaut, de privilégier les solutions d’enfouissement conformément à la lettre du 29 juin 2009 du Ministre d’État.
Les fuseaux vont, à présent, être soumis à une large discussion dans l’ensemble des groupes de travail suivant les modalités de la Charte de concertation.
La concertation sur les scénarios de la LGV PACA en quelques chiffres :
- Des réunions publiques dans les trois départements, accueillant plus de 600 personnes, dont 350 à la réunion publique tenue à Hyères.
- Neufs groupes de concertation géographiques (dont 3 dans le Var), comptant près de 300 membres participants, dont 140 dans les premières sessions dans le Var,
- Des groupes de concertation thématiques (Fret & logistique, Agriculture – viticulture – sylviculture, Gares, …) dans lesquels travaillent plus de 70 acteurs ,
- Une première réunion du Collège des acteurs (34 membres inscrits), le 28 septembre à Marseille,
- Une première réunion de la Commission consultative des élus du Var le vendredi 14 octobre.
- Soit au total près de 1 300 acteurs de la concertation impliqués dans les différentes instances.
Réseau Ferré de France a rendu compte des premiers résultats de la concertation menée sur les quatre scénarios durant les mois de septembre et octobre et a présenté les propositions de fuseaux de passage dans le Var.
Le Préfet s’est félicité de la participation importante aux réunions et de la qualité des échanges dans les groupes de travail géographiques et thématique (11 réunions de concertation, près de 700 participants).
Il a pris acte du large rejet dans les scénarios soumis à la concertation, des options prévoyant une gare nouvelle à l’Est de Toulon et d’une ligne entièrement nouvelle en site propre sur la totalité du sillon permien. Cette position a été rappelée par la commission consultative des élus, réunie en préfecture le 14 octobre dernier.
Après avis du comité territorial, le Préfet a donc demandé à Réseau Ferré de France de retirer ces options et de poursuivre la concertation sur les fuseaux et les scénarios en s’appuyant au maximum sur les infrastructures existantes ou, à défaut, de privilégier les solutions d’enfouissement conformément à la lettre du 29 juin 2009 du Ministre d’État.
Les fuseaux vont, à présent, être soumis à une large discussion dans l’ensemble des groupes de travail suivant les modalités de la Charte de concertation.
La concertation sur les scénarios de la LGV PACA en quelques chiffres :
- Des réunions publiques dans les trois départements, accueillant plus de 600 personnes, dont 350 à la réunion publique tenue à Hyères.
- Neufs groupes de concertation géographiques (dont 3 dans le Var), comptant près de 300 membres participants, dont 140 dans les premières sessions dans le Var,
- Des groupes de concertation thématiques (Fret & logistique, Agriculture – viticulture – sylviculture, Gares, …) dans lesquels travaillent plus de 70 acteurs ,
- Une première réunion du Collège des acteurs (34 membres inscrits), le 28 septembre à Marseille,
- Une première réunion de la Commission consultative des élus du Var le vendredi 14 octobre.
- Soit au total près de 1 300 acteurs de la concertation impliqués dans les différentes instances.
Dernière édition par Admin le Mar 18 Oct - 11:57, édité 2 fois
Var Matin 19/10/2011
Lien direct vers l'article : http://www.varmatin.com/article/var/la-suite-de-la-concertation-lgv-sans-l%E2%80%99option-toulon-est
En réunion du comité territorial sur la LGV PACA, le préfet a pris acte du large rejet d’une gare nouvelle sur Toulon-est et d’une ligne en site propre sur la totalité du sillon permien
L’opposition s’est fait sentir dès le début de la concertation. Lundi, le préfet Paul Mourier, qui préside le comité territorial LGV PACA dans le Var, a pris acte de deux rejets unanimes. D’une part, l’hypothèse de l’implantation d’une nouvelle gare à l’est de Toulon est contestée par tous, élus, riverains, associations. D’autre part, l’option d’une ligne entièrement nouvelle en site propre sur la totalité du sillon permien (de Pierrefeu aux Arcs) par une liaison la plus directe possible est également rejetée.
D’où cette conclusion de Paul Mourier : « Je demande donc à Réseau ferré de France de retirer ces options et de poursuivre la concertation sur les fuseaux et les scénarios en s’appuyant au maximum sur les infrastructures existantes ou, à défaut, de privilégier les solutions d’enfouissement, conformément à la lettre de juin 2009 du ministre Jean-Louis Borloo envoyée au président de RFF. »
Concrètement, cela signifie que la concertation va se poursuivre sans étudier les hypothèses de fuseaux, dont le préfet demande le retrait. Pour autant, aucun des quatre scénarios n’est écarté. Seules des hypothèses de solutions à l’intérieur des scénarios n’entreront pas en ligne de compte dans les prochaines réunions. RFF a retenu différentes possibilités de fuseaux découpés en quatre tronçons : Marseille - Toulon, Toulon - Pierrefeu, Pierrefeu - Les Arcs/Le Muy, Le Muy - Saint-Raphaël. Pour chaque tronçon, différents fuseaux sont envisagés et différents assemblages de fuseaux sont possibles.
Différentes combinaisons
Dans tous les cas de figure, le passage à Toulon sera enfoui. Dans l’hypothèse d’une gare à Toulon centre, la ligne sera souterraine du nord de Ste-Anne-d’Evenos jusqu’à la sortie est de La Garde. La possibilité d’une gare en surface à Toulon est à l’étude. Dans le cas d’une gare à l’ouest de Toulon, sur l’emprise de la ligne actuelle à hauteur de Camp Laurent, la structure serait réalisée en surface. Dans le sillon permien, plusieurs fuseaux sont proposés à la concertation, avec des tronçons en surface, d’autres souterrains ou en tranchées.
La gare à l’est du département semble une hypothèse pertinente à l’issue de la concertation, à la condition qu’elle fasse l’objet d’un projet multimodal. Les groupes de travail reprendront en novembre afin d’étudier les fuseaux et les combinaisons possibles. Début décembre, un compte rendu des travaux sur les scénarios et les fuseaux de passage débouchera sur un choix à proposer au Comité de pilotage du 22 décembre. Charge à lui de décider d’un scénario. La concertation s’arrêtera de janvier jusqu’après l’élection présidentielle. Elle reprendra à l’été 2012.
L’opposition s’est fait sentir dès le début de la concertation. Lundi, le préfet Paul Mourier, qui préside le comité territorial LGV PACA dans le Var, a pris acte de deux rejets unanimes. D’une part, l’hypothèse de l’implantation d’une nouvelle gare à l’est de Toulon est contestée par tous, élus, riverains, associations. D’autre part, l’option d’une ligne entièrement nouvelle en site propre sur la totalité du sillon permien (de Pierrefeu aux Arcs) par une liaison la plus directe possible est également rejetée.
D’où cette conclusion de Paul Mourier : « Je demande donc à Réseau ferré de France de retirer ces options et de poursuivre la concertation sur les fuseaux et les scénarios en s’appuyant au maximum sur les infrastructures existantes ou, à défaut, de privilégier les solutions d’enfouissement, conformément à la lettre de juin 2009 du ministre Jean-Louis Borloo envoyée au président de RFF. »
Concrètement, cela signifie que la concertation va se poursuivre sans étudier les hypothèses de fuseaux, dont le préfet demande le retrait. Pour autant, aucun des quatre scénarios n’est écarté. Seules des hypothèses de solutions à l’intérieur des scénarios n’entreront pas en ligne de compte dans les prochaines réunions. RFF a retenu différentes possibilités de fuseaux découpés en quatre tronçons : Marseille - Toulon, Toulon - Pierrefeu, Pierrefeu - Les Arcs/Le Muy, Le Muy - Saint-Raphaël. Pour chaque tronçon, différents fuseaux sont envisagés et différents assemblages de fuseaux sont possibles.
Différentes combinaisons
Dans tous les cas de figure, le passage à Toulon sera enfoui. Dans l’hypothèse d’une gare à Toulon centre, la ligne sera souterraine du nord de Ste-Anne-d’Evenos jusqu’à la sortie est de La Garde. La possibilité d’une gare en surface à Toulon est à l’étude. Dans le cas d’une gare à l’ouest de Toulon, sur l’emprise de la ligne actuelle à hauteur de Camp Laurent, la structure serait réalisée en surface. Dans le sillon permien, plusieurs fuseaux sont proposés à la concertation, avec des tronçons en surface, d’autres souterrains ou en tranchées.
La gare à l’est du département semble une hypothèse pertinente à l’issue de la concertation, à la condition qu’elle fasse l’objet d’un projet multimodal. Les groupes de travail reprendront en novembre afin d’étudier les fuseaux et les combinaisons possibles. Début décembre, un compte rendu des travaux sur les scénarios et les fuseaux de passage débouchera sur un choix à proposer au Comité de pilotage du 22 décembre. Charge à lui de décider d’un scénario. La concertation s’arrêtera de janvier jusqu’après l’élection présidentielle. Elle reprendra à l’été 2012.
Re: LGV PACA
lu sur Var Matin le 24 octobre 2011
Scénarios, secteurs, tracés, fuseaux, options… De l'aveu même des personnalités invitées à participer aux réunions de concertation, le jargon et les terminologies employées sont parfois déroutantes. D'autant qu'après des mois d'incertitudes, les choses s'emballent depuis quelques semaines. Car même si la mise en service de la future ligne à grande vitesse semble lointaine (2025, 2030 ?), les arbitrages opérés demain, seront peut-être irréversibles.
Un peu d'histoire
L'idée d'une ligne à grande vitesse en Paca émerge dans les années 90. Il s'agit d'une part de « rapprocher » Nice de Paris, de développer un arc méditerranéen Gênes-Barcelone, mais aussi de désengorger les lignes existantes, insuffisantes pour une desserte régionale correcte.
Le débat public s'ouvre en 2005, suivies par trois années d'études menées par Réseau ferré de France. Plusieurs options sont envisagées, mais finalement, en juin 2009, le tracé dit « des métropoles » est retenu. Il doit desservir les grandes villes.
Entre 2010 et 2011, les conditions de la concertation sont élaborées. Qui doit être consultées, de quelle manière, etc.
Le 11 juillet dernier, quatre scénarios sont présentés. Depuis le 15 septembre, ce sont eux qui sont au cœur de la concertation, qui doit s'achever le 15 décembre.
Quatre scénarios :
Scénario 1 : « Le plus proche des centres-villes », s'appuie sur la desserte centrale de Marseille, de Toulon et de Nice.
Scénario 2 :« Le plus rapide », s'appuie sur la création d'une ligne nouvelle entre Marseille (au niveau d'Aubagne) et Nice Saint-Roch.
Scénario 3 : « le plus économique », s'appuie sur un maillage équilibré entre construction et maintien de l'existant. C'est le moins coûteux.
Scénario 4 : « le plus maillé », favorise l'amélioration du système ferroviaire régional. Prévoit l'installation de la gare de Toulon, à l'ouest, sur le site de la gare de triage de La Seyne.
Trois secteurs
Pour simplifier la concertation, la zone entre Marseille et Nice a été découpée en différents secteurs. L'ouest-Var est concerné par le secteur allant de Cuges-les-Pins (Bouches-du-Rhône) et Ollioules.
Quelle concertation
Après une réunion de présentation, mi-septembre, les comités territoriaux de concertation se sont réunis de manière quasi hebdomadaire. Ces concertants sont des élus, associatifs, représentant des syndicats interprofessionnels et composent des groupes de travail dédiés...
Trois tracés retenus
Au-delà des scénarios, les comités territoriaux se sont penchés sur les itinéraires envisagés pour la ligne. Petit à petit, le nombre de tracés possibles a été revu à la baisse. Concernant l'ouest-Var, il n'y en aurait désormais plus que trois(voir ci-dessus). Il s'agit de « fuseaux» d'environ 1 km de large et dans lequel passerait la ligne. Deux prévoyant une gare « de Toulon », située sur le site de la gare de La Seyne - Six-Fours, le troisième prévoyant la gare en centre-ville de Toulon.
Avantages et inconvénients
Tracé A
Avantages : cette variante n'impacte que quelques espaces agricoles sur les hauteurs du Beausset et d'Ollioules. Cette variante ne touche pas de milieux protégés dans ses parties non enterrées.
Inconvénients :la prise en compte des risques de nuisances sonores devra être approfondie sur les parties aériennes. Un travail important d'insertion sera nécessaire pour limiter l'impact visuel du projet (le long du circuit du Castellet). Autre inconvénient, c'est le tracé le plus cher.
Tracé B
Avantages :seules quelques espaces agricoles sur les hauteurs du Beausset seront impactés. Comme pour le tracé A, cette variante ne touche pas les milieux naturels protégés dans ses parties non enterrées.
Inconvénients :la prise en compte des risques de nuisances sonores, la préservation des continuités écologiques entre le massif de la Sainte-Baume et des Calanques seront importantes à intégrer dans le projet. L'impact visuel devra également être limité. La traversée du tunnelsous le massif du Croupatier devra prendre en compte la présence de roches poreuses.
Tracé C
Avantages : Cette variante évite les secteurs d'intérêt écologique majeur.
Inconvénients : La variante traverse les vignobles de l'AOC Bandol sur environ 7 km (viaduc). Les cultures périurbaines du secteur d'Ollioules sont aussi concernées. Ce tracé a un impact très fort sur le territoire puisqu'il traverse des paysages emblématiques.
Et maintenant ?
Cette phase de concertation va se poursuivre jusqu'à la fin de l'année.
Entre 2012 et 2014, la largeur des fuseaux sera ramenée de 1 000 à 500 mètres et les aménagements annexes devront être définis.
L'enquête d'utilité publique pourrait démarrer en 2015, les travaux en 2018. Quant à la mise en service, Réseau ferré de France table aujourd'hui sur 2023.
Un peu d'histoire
L'idée d'une ligne à grande vitesse en Paca émerge dans les années 90. Il s'agit d'une part de « rapprocher » Nice de Paris, de développer un arc méditerranéen Gênes-Barcelone, mais aussi de désengorger les lignes existantes, insuffisantes pour une desserte régionale correcte.
Le débat public s'ouvre en 2005, suivies par trois années d'études menées par Réseau ferré de France. Plusieurs options sont envisagées, mais finalement, en juin 2009, le tracé dit « des métropoles » est retenu. Il doit desservir les grandes villes.
Entre 2010 et 2011, les conditions de la concertation sont élaborées. Qui doit être consultées, de quelle manière, etc.
Le 11 juillet dernier, quatre scénarios sont présentés. Depuis le 15 septembre, ce sont eux qui sont au cœur de la concertation, qui doit s'achever le 15 décembre.
Quatre scénarios :
Scénario 1 : « Le plus proche des centres-villes », s'appuie sur la desserte centrale de Marseille, de Toulon et de Nice.
Scénario 2 :« Le plus rapide », s'appuie sur la création d'une ligne nouvelle entre Marseille (au niveau d'Aubagne) et Nice Saint-Roch.
Scénario 3 : « le plus économique », s'appuie sur un maillage équilibré entre construction et maintien de l'existant. C'est le moins coûteux.
Scénario 4 : « le plus maillé », favorise l'amélioration du système ferroviaire régional. Prévoit l'installation de la gare de Toulon, à l'ouest, sur le site de la gare de triage de La Seyne.
Trois secteurs
Pour simplifier la concertation, la zone entre Marseille et Nice a été découpée en différents secteurs. L'ouest-Var est concerné par le secteur allant de Cuges-les-Pins (Bouches-du-Rhône) et Ollioules.
Quelle concertation
Après une réunion de présentation, mi-septembre, les comités territoriaux de concertation se sont réunis de manière quasi hebdomadaire. Ces concertants sont des élus, associatifs, représentant des syndicats interprofessionnels et composent des groupes de travail dédiés...
Trois tracés retenus
Au-delà des scénarios, les comités territoriaux se sont penchés sur les itinéraires envisagés pour la ligne. Petit à petit, le nombre de tracés possibles a été revu à la baisse. Concernant l'ouest-Var, il n'y en aurait désormais plus que trois(voir ci-dessus). Il s'agit de « fuseaux» d'environ 1 km de large et dans lequel passerait la ligne. Deux prévoyant une gare « de Toulon », située sur le site de la gare de La Seyne - Six-Fours, le troisième prévoyant la gare en centre-ville de Toulon.
Avantages et inconvénients
Tracé A
Avantages : cette variante n'impacte que quelques espaces agricoles sur les hauteurs du Beausset et d'Ollioules. Cette variante ne touche pas de milieux protégés dans ses parties non enterrées.
Inconvénients :la prise en compte des risques de nuisances sonores devra être approfondie sur les parties aériennes. Un travail important d'insertion sera nécessaire pour limiter l'impact visuel du projet (le long du circuit du Castellet). Autre inconvénient, c'est le tracé le plus cher.
Tracé B
Avantages :seules quelques espaces agricoles sur les hauteurs du Beausset seront impactés. Comme pour le tracé A, cette variante ne touche pas les milieux naturels protégés dans ses parties non enterrées.
Inconvénients :la prise en compte des risques de nuisances sonores, la préservation des continuités écologiques entre le massif de la Sainte-Baume et des Calanques seront importantes à intégrer dans le projet. L'impact visuel devra également être limité. La traversée du tunnelsous le massif du Croupatier devra prendre en compte la présence de roches poreuses.
Tracé C
Avantages : Cette variante évite les secteurs d'intérêt écologique majeur.
Inconvénients : La variante traverse les vignobles de l'AOC Bandol sur environ 7 km (viaduc). Les cultures périurbaines du secteur d'Ollioules sont aussi concernées. Ce tracé a un impact très fort sur le territoire puisqu'il traverse des paysages emblématiques.
Et maintenant ?
Cette phase de concertation va se poursuivre jusqu'à la fin de l'année.
Entre 2012 et 2014, la largeur des fuseaux sera ramenée de 1 000 à 500 mètres et les aménagements annexes devront être définis.
L'enquête d'utilité publique pourrait démarrer en 2015, les travaux en 2018. Quant à la mise en service, Réseau ferré de France table aujourd'hui sur 2023.
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