Transport de marchandises en ville -
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Transport de marchandises en ville -
GUIDE DES MARCHANDISES EN VILLE
SITE SOURCE : http://www.transports-marchandises-en-ville.org/IMG/pdf/Guide_Logistique_urbaine___agir_ensemble_2010_cle2c9a75.pdf
EXTRAIT =>
Le secteur des transports dans son ensemble (voyageurs et marchandises) contribue fortement à l’accroissement de la consommation d’énergie en France. La part du secteur dans la consommation finale totale d’énergie est aujourd’hui de 31 %1, contre seulement 13 % en 1960 et l’on observe un quasi doublement de sa consommation depuis 1973. Il est particulièrement dépendant des produits pétroliers, qui représentent 93 % de son approvisionnement. Le transport routier (voitures particulières, véhicules utilitaires et poids lourds) domine le bilan énergétique puisqu’il représente 82 % de la consommation d’énergie, tous modes de transport confondus.
Cette hausse des consommations de carburant s’explique par :
• La croissance continue des trafics de voyageurs jusqu’en 2001 : elle est causée par l’augmentation de la mobilité urbaine et périurbaine, due à l’extension des villes. On note cependant une stagnation des trafics de voyageurs depuis, liée aux progrès en matière de consommation des voitures et à l’augmentation du prix des carburants, qui
se traduisent par une diminution du kilométrage annuel.
• La croissance du trafic de marchandises qui résulte non seulement d’une multiplication des déplacements et des échanges, mais également d’un allongement des distances parcourues.
• La progression des transports routiers qui ont le plus profité de l’accroissement général des trafics au détriment d’autres modes pourtant moins consommateurs et moins polluants, les transports ferroviaire ou fluvial notamment. Aujourd’hui, les voitures particulières assurent 83 % des kilomètres effectués par les personnes et le trafic intérieur de marchandises est réalisé à 82 % par la route.
Le secteur des transports est le principal secteur émetteur de CO2 en France (36 %). Il est également un fort contributeur aux émissions de polluants (23 % des rejets de monoxyde de carbone et 58 % des émissions d’oxydes d’azote en 2008).
L’objectif du Grenelle de l’environnement en matière de transport est de réduire de 20 % d’ici 2020 les émissions actuelles de l’ensemble du secteur.
Pour les transports de marchandises, il s’agit d’augmenter à 25 % d’ici 2022 la part du non routier et du non aérien. Citons parmi les mesures envisagées : l’instauration d’une écotaxe kilométrique sur les poids lourds sur le réseau national non concédé, l’amélioration des
performances environnementales du fret routier (réduction de la vitesse de 10km/h, péage sans arrêt, éco-conduite, affichage des émissions de gaz à effet de serre des prestations de transport), etc.
Enfin, des progrès sont attendus sur les véhicules avec l’extension du dispositif bonus-malus aux camionnettes et le soutien à venir de l’Etat dans le cadre du programme Véhicules du futur des Investissements d’Avenir.
Concernant les véhicules particuliers, le Parlement européen a adopté un compromis qui prévoit de ramener la moyenne des émissions de CO2 des voitures neuves à 130 grammes par km (120g en comptant la contribution des équipements et pneumatiques) d’ici à 2015.
Chaque constructeur se verra attribuer son propre objectif, en fonction des émissions de
sa gamme actuelle qu’il devra atteindre par paliers 2
. Par ailleurs, tous les 4 ou 5 ans, de nouvelles normes européennes (Euro 4, Euro 5…) révisent à la baisse les seuils d’émissions des principaux polluants réglementés.Tous ces efforts ne sont cependant pas suffisants. En effet, les véhicules consomment moins et polluent moins, mais la diminution des consommations et émissions unitaires des véhicules est compensée par l’accroissement des trafics routiers. Ainsi, malgré les gains observés sur les véhicules, les émissions globales de CO2 des transports routiers stagnent depuis 2001 autour de 130 Mt CO2 (soit 17 % au-dessus du niveau de 1990). Quelles que soient les perspectives en matière technologique, il est donc aussi nécessaire d’agir sur la consommation de transport et sur les comportements pour réguler leur croissance.
Deux options sont alors envisageables :
• transporter «moins» en réduisant les volumes de trafic (réduire le nombre de déplacements, les distances parcourues, augmenter les taux de remplissage des véhicules,
etc.) ;
• transporter «mieux» en favorisant un report des trafics routiers vers les modes moins consommateurs et moins polluants (ferroviaire, fluvial, transports collectifs) ainsi qu’en optimisant le transport routier.
[...]
SITE SOURCE : http://www.transports-marchandises-en-ville.org/IMG/pdf/Guide_Logistique_urbaine___agir_ensemble_2010_cle2c9a75.pdf
EXTRAIT =>
Le secteur des transports dans son ensemble (voyageurs et marchandises) contribue fortement à l’accroissement de la consommation d’énergie en France. La part du secteur dans la consommation finale totale d’énergie est aujourd’hui de 31 %1, contre seulement 13 % en 1960 et l’on observe un quasi doublement de sa consommation depuis 1973. Il est particulièrement dépendant des produits pétroliers, qui représentent 93 % de son approvisionnement. Le transport routier (voitures particulières, véhicules utilitaires et poids lourds) domine le bilan énergétique puisqu’il représente 82 % de la consommation d’énergie, tous modes de transport confondus.
Cette hausse des consommations de carburant s’explique par :
• La croissance continue des trafics de voyageurs jusqu’en 2001 : elle est causée par l’augmentation de la mobilité urbaine et périurbaine, due à l’extension des villes. On note cependant une stagnation des trafics de voyageurs depuis, liée aux progrès en matière de consommation des voitures et à l’augmentation du prix des carburants, qui
se traduisent par une diminution du kilométrage annuel.
• La croissance du trafic de marchandises qui résulte non seulement d’une multiplication des déplacements et des échanges, mais également d’un allongement des distances parcourues.
• La progression des transports routiers qui ont le plus profité de l’accroissement général des trafics au détriment d’autres modes pourtant moins consommateurs et moins polluants, les transports ferroviaire ou fluvial notamment. Aujourd’hui, les voitures particulières assurent 83 % des kilomètres effectués par les personnes et le trafic intérieur de marchandises est réalisé à 82 % par la route.
Le secteur des transports est le principal secteur émetteur de CO2 en France (36 %). Il est également un fort contributeur aux émissions de polluants (23 % des rejets de monoxyde de carbone et 58 % des émissions d’oxydes d’azote en 2008).
L’objectif du Grenelle de l’environnement en matière de transport est de réduire de 20 % d’ici 2020 les émissions actuelles de l’ensemble du secteur.
Pour les transports de marchandises, il s’agit d’augmenter à 25 % d’ici 2022 la part du non routier et du non aérien. Citons parmi les mesures envisagées : l’instauration d’une écotaxe kilométrique sur les poids lourds sur le réseau national non concédé, l’amélioration des
performances environnementales du fret routier (réduction de la vitesse de 10km/h, péage sans arrêt, éco-conduite, affichage des émissions de gaz à effet de serre des prestations de transport), etc.
Enfin, des progrès sont attendus sur les véhicules avec l’extension du dispositif bonus-malus aux camionnettes et le soutien à venir de l’Etat dans le cadre du programme Véhicules du futur des Investissements d’Avenir.
Concernant les véhicules particuliers, le Parlement européen a adopté un compromis qui prévoit de ramener la moyenne des émissions de CO2 des voitures neuves à 130 grammes par km (120g en comptant la contribution des équipements et pneumatiques) d’ici à 2015.
Chaque constructeur se verra attribuer son propre objectif, en fonction des émissions de
sa gamme actuelle qu’il devra atteindre par paliers 2
. Par ailleurs, tous les 4 ou 5 ans, de nouvelles normes européennes (Euro 4, Euro 5…) révisent à la baisse les seuils d’émissions des principaux polluants réglementés.Tous ces efforts ne sont cependant pas suffisants. En effet, les véhicules consomment moins et polluent moins, mais la diminution des consommations et émissions unitaires des véhicules est compensée par l’accroissement des trafics routiers. Ainsi, malgré les gains observés sur les véhicules, les émissions globales de CO2 des transports routiers stagnent depuis 2001 autour de 130 Mt CO2 (soit 17 % au-dessus du niveau de 1990). Quelles que soient les perspectives en matière technologique, il est donc aussi nécessaire d’agir sur la consommation de transport et sur les comportements pour réguler leur croissance.
Deux options sont alors envisageables :
• transporter «moins» en réduisant les volumes de trafic (réduire le nombre de déplacements, les distances parcourues, augmenter les taux de remplissage des véhicules,
etc.) ;
• transporter «mieux» en favorisant un report des trafics routiers vers les modes moins consommateurs et moins polluants (ferroviaire, fluvial, transports collectifs) ainsi qu’en optimisant le transport routier.
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