Innovation de la gestion des parkings vélos au Japon
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Innovation de la gestion des parkings vélos au Japon
Le japon cherche toujours à innover en matière d’aménagement et optimisation de l’espace.
Dans cet esprit, plutôt que d’avoir des parkings à vélo qui occupent de l’espace sur un trottoir ou une place, ils ont mis au point un parking à vélo sous-terrain entièrement automatisé avec une simple borne à la surface !
Dans cet esprit, plutôt que d’avoir des parkings à vélo qui occupent de l’espace sur un trottoir ou une place, ils ont mis au point un parking à vélo sous-terrain entièrement automatisé avec une simple borne à la surface !
SITE source de cet article : http://www.innovcity.fr/2010/06/30/tokyo-s%E2%80%99offre-des-parkings-a-velos-souterrains-pour-faire-face-au-manque-d%E2%80%99espace-disponible
Sous les pavés, non pas la plage mais les vélos. L’idée d’un système sophistiqué de stationnement souterrain pour vélos ne vient pas des pays du Nord de l’Europe, souvent cités pour leur politique vélo particulièrement incitative, mais de la capitale japonaise.
Selon les chiffres du Earth Policy Institute, cités par le site Ecoparking, 90 % des tokyoïtes utiliseraient les transports en commun, et 30 % d’entre eux finiraient leurs trajets en vélo. Très enclins à l’innovation et limités en terme d’espace, les Japonais ont mis en place des parkings à vélos souterrains particulièrement astucieux pour faire face à cet afflux, sécuriser le stationnement des petites reines et résoudre le problème d’encombrement de la chaussée.
Le système baptisé Ecocycle, se présente à l’extérieur sous la forme d’un abri familier. Sauf qu’ici, le cycliste place son vélo sur la plateforme, s’identifie à l’aide d’une carte à puce prépayée, appuie sur un bouton qui déclenche automatiquement l’ouverture et observe son vélo se faire littéralement avaler par le mécanisme. Sous terre, le parking prend la forme d’un silo abritant différents compartiments et étages, comme c’est le cas pour certains parkings automobiles. Il suffit de quelques secondes, souvent moins longues et moins pénibles que celles nécessaires à attacher son vélo à un lampadaire, pour stationner son vélo en toute sécurité.
Les concepteurs de l’entreprise Giken, qui commercialise l’Ecocycle, ont même prévu la possibilité de laisser ses affaires, tels que son casque, son antivol devenu obsolète ou son sac à dos dans le compartiment, pour pouvoir repartir sur ses deux jambes l’esprit serein et le corps léger.
Une surface d’occupation réduite pour une capacité de stockage maximale
La solution semble idéale pour les municipalités devant faire face au manque de place sur leur commune. D’autant que la surface d’encombrement est largement réduite, comparativement au nombre de vélos pouvant être stockés. Sous sa forme standard, l’Ecocycle ne dépasse pas les 7 m de diamètre, peut contenir jusqu’à 144 vélos et s’installe assez rapidement une fois l’excavation réalisée (moins de 50 jours d’après les données constructeur). Cette alternative se révèle dès lors parfaitement adaptée aux zones denses ou à celles dont on ne souhaite pas gâcher la richesse architecturale par des infrastructures publiques encombrantes.
Le concept peut également satisfaire des besoins de stockage plus importants, comme c’est le cas du parking à vélos de la station de train de Sakai Gun, toujours à Tokyo. Ce dernier combine à la fois un espace souterrain permettant d’accueillir 1 440 vélos et des emplacements extérieurs disposant de 260 places.
En Europe, c’est l’Espagne qui a développé ce type d’offres de stationnement. A Barcelone, Saragosse, Huesca, Blanes ou encore Vitoria, l’entreprise Biceberg a implanté le système éponyme. Comme son nom le suggère, le système prend la forme de l’iceberg, avec un portique extérieur prenant peu de place et un parking souterrain invisible accueillant de 46 à 92 vélos. Et même les municipalités de taille moyenne peuvent s’offrir ce modèle, puisque les coûts d’installation oscillent entre 120 000 et 150 000 euros. Avec un abonnement mensuel de 6 euros et un tarif de 60 centimes de l’heure, on est loin des coûts exorbitants du stationnement automobile.
Sous les pavés, non pas la plage mais les vélos. L’idée d’un système sophistiqué de stationnement souterrain pour vélos ne vient pas des pays du Nord de l’Europe, souvent cités pour leur politique vélo particulièrement incitative, mais de la capitale japonaise.
Selon les chiffres du Earth Policy Institute, cités par le site Ecoparking, 90 % des tokyoïtes utiliseraient les transports en commun, et 30 % d’entre eux finiraient leurs trajets en vélo. Très enclins à l’innovation et limités en terme d’espace, les Japonais ont mis en place des parkings à vélos souterrains particulièrement astucieux pour faire face à cet afflux, sécuriser le stationnement des petites reines et résoudre le problème d’encombrement de la chaussée.
Le système baptisé Ecocycle, se présente à l’extérieur sous la forme d’un abri familier. Sauf qu’ici, le cycliste place son vélo sur la plateforme, s’identifie à l’aide d’une carte à puce prépayée, appuie sur un bouton qui déclenche automatiquement l’ouverture et observe son vélo se faire littéralement avaler par le mécanisme. Sous terre, le parking prend la forme d’un silo abritant différents compartiments et étages, comme c’est le cas pour certains parkings automobiles. Il suffit de quelques secondes, souvent moins longues et moins pénibles que celles nécessaires à attacher son vélo à un lampadaire, pour stationner son vélo en toute sécurité.
Les concepteurs de l’entreprise Giken, qui commercialise l’Ecocycle, ont même prévu la possibilité de laisser ses affaires, tels que son casque, son antivol devenu obsolète ou son sac à dos dans le compartiment, pour pouvoir repartir sur ses deux jambes l’esprit serein et le corps léger.
Une surface d’occupation réduite pour une capacité de stockage maximale
La solution semble idéale pour les municipalités devant faire face au manque de place sur leur commune. D’autant que la surface d’encombrement est largement réduite, comparativement au nombre de vélos pouvant être stockés. Sous sa forme standard, l’Ecocycle ne dépasse pas les 7 m de diamètre, peut contenir jusqu’à 144 vélos et s’installe assez rapidement une fois l’excavation réalisée (moins de 50 jours d’après les données constructeur). Cette alternative se révèle dès lors parfaitement adaptée aux zones denses ou à celles dont on ne souhaite pas gâcher la richesse architecturale par des infrastructures publiques encombrantes.
Le concept peut également satisfaire des besoins de stockage plus importants, comme c’est le cas du parking à vélos de la station de train de Sakai Gun, toujours à Tokyo. Ce dernier combine à la fois un espace souterrain permettant d’accueillir 1 440 vélos et des emplacements extérieurs disposant de 260 places.
En Europe, c’est l’Espagne qui a développé ce type d’offres de stationnement. A Barcelone, Saragosse, Huesca, Blanes ou encore Vitoria, l’entreprise Biceberg a implanté le système éponyme. Comme son nom le suggère, le système prend la forme de l’iceberg, avec un portique extérieur prenant peu de place et un parking souterrain invisible accueillant de 46 à 92 vélos. Et même les municipalités de taille moyenne peuvent s’offrir ce modèle, puisque les coûts d’installation oscillent entre 120 000 et 150 000 euros. Avec un abonnement mensuel de 6 euros et un tarif de 60 centimes de l’heure, on est loin des coûts exorbitants du stationnement automobile.
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