Covoiturage Agglomération nantaise
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Covoiturage Agglomération nantaise
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202257363012-nantes-metropole-tente-de-favoriser-le-partage-de-l-auto-362535.php?xtor=RSS-2003
En Loire-Atlantique, les collectivités accompagnent le covoiturage, y compris dans les entreprises. La voiture représente encore 57 % des déplacements sur l'agglomération nantaise.
Nantes Métropole fut pionnière en matière de covoiturage en créant dès 2006 un site Internet dédié. Depuis, celui-ci a fusionné avec celui du Conseil général de Loire-Atlantique et inclut l'agglomération de Saint-Nazaire. Les deux sites Covoiturage-nantesmetropole.fr et Covoiturage.loire-atlantique.fr affichent un fonds moyen de 21.000 annonces. Selon une étude récente menée auprès de 1.000 annonceurs, 27 % d'entre eux utilisent pleinement le covoiturage comme mode de transport.
Elue capitale verte de l'Europe pour 2013 mais néanmoins fréquemment engorgée par une circulation automobile croissante, Nantes Métropole prend très au sérieux l'essor du covoiturage. La part modale de l'automobile est de 57 % sur l'agglomération dont 47 % de conducteurs seuls, ce qui représente plus de 100.000 déplacements quotidiens. Sur 5 véhicules, on compte 6 personnes. Mais, sur certains axes de circulation, 5 voitures transportent 8 personnes. La collectivité estime que ce nouveau mode de déplacement a encore une forte marge de progression s'il est organisé et accompagné.
La communauté urbaine et le département ont défini, avec une signalétique commune, près de 110 points d'arrêt sécurisés. Le site de la commune de Vallet, au sud de Nantes, compte par exemple une soixantaine de voitures le matin et une quarantaine de places seront ajoutées, indique Gilles Farge, directeur de la promotion de la mobilité durable à Nantes Métropole.
Des « défis » par entreprise
Le nombre de points devraient s'accroître au gré de discussions avec les communes, les gérants de grandes surfaces ou de salles de spectacles dont les parkings sont des « spots » privilégiés. L'ambition des collectivités est d'établir un point par commune puis d'étendre la démarche aux départements limitrophes, en particulier la Vendée.
Nantes Métropole expérimente également des « points stop », pour le covoiturage improvisé pour desservir, par exemple, le quartier tertiaire de la Chantrerie, au nord de Nantes. L'agglomération mise également sur les entreprises. 275 d'entre elles (75.000 salariés) ont signé un plan de mobilité d'entreprise avec la collectivité. Nantes Métropole a fourni une centaine de panneaux aux entreprises qui ont fait le choix de se lancer ainsi que des kits de communication. Un « défi covoiturage » est lancé sur certaines périodes de l'année. L'éditeur informatique Vif, par exemple, installé en périphérie, avait atteint 40 % de participants sur un effectif de 160 salariés. Petit bémol dans ce volontarisme affiché, l'ensemble des actions en faveur du covoiturage représente une somme modique pour Nantes Métropole, de l'ordre de 60.000 euros par an.
CORRESPONDANT À NANTES
Écrit par Emmanuel GUIMARD
Journaliste
Nantes Métropole fut pionnière en matière de covoiturage en créant dès 2006 un site Internet dédié. Depuis, celui-ci a fusionné avec celui du Conseil général de Loire-Atlantique et inclut l'agglomération de Saint-Nazaire. Les deux sites Covoiturage-nantesmetropole.fr et Covoiturage.loire-atlantique.fr affichent un fonds moyen de 21.000 annonces. Selon une étude récente menée auprès de 1.000 annonceurs, 27 % d'entre eux utilisent pleinement le covoiturage comme mode de transport.
Elue capitale verte de l'Europe pour 2013 mais néanmoins fréquemment engorgée par une circulation automobile croissante, Nantes Métropole prend très au sérieux l'essor du covoiturage. La part modale de l'automobile est de 57 % sur l'agglomération dont 47 % de conducteurs seuls, ce qui représente plus de 100.000 déplacements quotidiens. Sur 5 véhicules, on compte 6 personnes. Mais, sur certains axes de circulation, 5 voitures transportent 8 personnes. La collectivité estime que ce nouveau mode de déplacement a encore une forte marge de progression s'il est organisé et accompagné.
La communauté urbaine et le département ont défini, avec une signalétique commune, près de 110 points d'arrêt sécurisés. Le site de la commune de Vallet, au sud de Nantes, compte par exemple une soixantaine de voitures le matin et une quarantaine de places seront ajoutées, indique Gilles Farge, directeur de la promotion de la mobilité durable à Nantes Métropole.
Des « défis » par entreprise
Le nombre de points devraient s'accroître au gré de discussions avec les communes, les gérants de grandes surfaces ou de salles de spectacles dont les parkings sont des « spots » privilégiés. L'ambition des collectivités est d'établir un point par commune puis d'étendre la démarche aux départements limitrophes, en particulier la Vendée.
Nantes Métropole expérimente également des « points stop », pour le covoiturage improvisé pour desservir, par exemple, le quartier tertiaire de la Chantrerie, au nord de Nantes. L'agglomération mise également sur les entreprises. 275 d'entre elles (75.000 salariés) ont signé un plan de mobilité d'entreprise avec la collectivité. Nantes Métropole a fourni une centaine de panneaux aux entreprises qui ont fait le choix de se lancer ainsi que des kits de communication. Un « défi covoiturage » est lancé sur certaines périodes de l'année. L'éditeur informatique Vif, par exemple, installé en périphérie, avait atteint 40 % de participants sur un effectif de 160 salariés. Petit bémol dans ce volontarisme affiché, l'ensemble des actions en faveur du covoiturage représente une somme modique pour Nantes Métropole, de l'ordre de 60.000 euros par an.
CORRESPONDANT À NANTES
Écrit par Emmanuel GUIMARD
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