La « sur-mobilité » : une question de genre ? Christophe Gibout
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La « sur-mobilité » : une question de genre ? Christophe Gibout
A lire La « sur-mobilité » : une question de genre ?
Christophe Gibout
Extrait : Aujourd’hui, le « Droit à la ville »1 dont parlait Henri Lefebvre en 1968, s’accompagne d’un « droit à la mobilité ». Déjà, le 13 février 1998, Jean-Pierre Sueur, ancien maire d’Orléans et auteur d’un rapport sur « la ville de demain », écrivait que « Le droit à la mobilité pour le plus grand nombre est l’une des conditions de réussite pour la ville multipolaire de demain »2. Dans ce dernier cadre, nombre d’études ont mis à jour la « sous-mobilité » de certaines catégories sociales, selon l’appartenance ethnique, le cycle de vie familiale, l’âge ou la rupture professionnelle. Empiriquement, nous avons posé l’existence d’une « sur-mobilité » laquelle obligerait les personnes intéressées à se déplacer plus qu’elles ne le voudraient et laquelle serait également génératrice d’iniquités et d’inégalités sociales. Réalisée en réponse à un appel d’offres du PUCA et en collaboration avec Frédéric Toupin, urbaniste chargé d’études à l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération de Tours, notre étude a fait émerger une attention particulière sur les populations féminines de cette agglomération.
Source : http://books.openedition.org/pufr/373?lang=fr
Christophe Gibout
Extrait : Aujourd’hui, le « Droit à la ville »1 dont parlait Henri Lefebvre en 1968, s’accompagne d’un « droit à la mobilité ». Déjà, le 13 février 1998, Jean-Pierre Sueur, ancien maire d’Orléans et auteur d’un rapport sur « la ville de demain », écrivait que « Le droit à la mobilité pour le plus grand nombre est l’une des conditions de réussite pour la ville multipolaire de demain »2. Dans ce dernier cadre, nombre d’études ont mis à jour la « sous-mobilité » de certaines catégories sociales, selon l’appartenance ethnique, le cycle de vie familiale, l’âge ou la rupture professionnelle. Empiriquement, nous avons posé l’existence d’une « sur-mobilité » laquelle obligerait les personnes intéressées à se déplacer plus qu’elles ne le voudraient et laquelle serait également génératrice d’iniquités et d’inégalités sociales. Réalisée en réponse à un appel d’offres du PUCA et en collaboration avec Frédéric Toupin, urbaniste chargé d’études à l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération de Tours, notre étude a fait émerger une attention particulière sur les populations féminines de cette agglomération.
Source : http://books.openedition.org/pufr/373?lang=fr
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