Maîtrise de l'usage de la voiture et dynamique tertiaire des villes
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Maîtrise de l'usage de la voiture et dynamique tertiaire des villes
Perspective de maîtrise de l'usage de la voiture et dynamique tertiaire des villes : Grenoble, Lyon, Paris, Amsterdam, Bruxelles, Londres.
CATHERIN (Véronique) ; JARRIGE (Jean-Marie) ; LE VAN (Elsa) ; LEGAIGNOUX (Jacques)
Ce rapport de recherche se divise en deux parties. La première propose une analyse comparative des outils de planification, juridiques et urbanistiques relatifs au stationnement pour chacune des villes étudiées. Elle fait également le point sur l'état du marché de l'immobilier de bureau pour chacune des villes, afin de voir si les stratégies de localisation des entreprises sont corrélées aux différentes réglementations d'aménagement du territoire et de planification de la ville. La pertinence de l'intervention de la puissance publique dans ce domaine en tant que régulateur de marché est donc interrogée. La seconde partie s'intéresse plus spécifiquement aux interactions entre les acteurs concernés par la question du stationnement. L'accent est mis sur les discours mais aussi sur les pratiques. L'analyse comparative est plus restrictive puisqu'elle porte sur la France et la Belgique. Enfin la conclusion tente de replacer la question des politiques de stationnement des différentes villes étudiées dans la problématique plus globale de la ville d'aujourd'hui.
Du législateur au planificateur urbain, de l'homme politique au promoteur immobilier, du chef d'entreprise au responsable administratif, c'est tout un jeu de relations croisées qui s'est instauré autour de la question des normes de stationnement liées à l'immobilier. Pour les uns, ces normes doivent être fortement réglementées. Pour les autres, le manque de places de stationnement peut constituer un
frein au développement de l'activité.
La recherche s'articule autour de deux thèmes principaux : 1/ Etudier les pratiques des villes françaises mais aussi étrangères dans le domaine du stationnement, en mettant l'accent sur les dispositifs réglementaires existants ; 2/ S'intéresser aux pratiques en analysant les interactions entre les promoteurs de l'immobilier de bureau et les pouvoirs publics.
Pour ce faire, la recherche s'est appuyée sur des entretiens et des analyses de documents portant sur trois villes françaises et trois villes européennes pouvant présenter des analogies de taille ou fonctionnelles. Il s'agit de Paris et Londres ; Lyon, Bruxelles, Amsterdam ; Grenoble figurant en raison de sa politique des transports et de la mise en place de normes plafond du P.O.S. (article 12).
La recherche met en évidence qu'autour de la question de l'offre de stationnement liée au bureau, derrière tous les arguments techniques, économiques ou urbanistiques, se jouent en fait deux conceptions de la régulation des conflits : soit le marché, soit les préoccupations environnementales
appelant les politiques publiques à prendre en charge le désajustement entre la croissance de l'offre de stationnement et le développement des aires urbaines. Cette régulation se fait soit par le législateur, soit par la tarification de l'offre privée de stationnement comme l'envisagent les autorités londoniennes.
Mais l'autorité publique agit aujourd'hui à vue tant les connaissances sur l'offre globale de stationnement et son usage sont faibles.
CATHERIN (Véronique) ; JARRIGE (Jean-Marie) ; LE VAN (Elsa) ; LEGAIGNOUX (Jacques)
Ce rapport de recherche se divise en deux parties. La première propose une analyse comparative des outils de planification, juridiques et urbanistiques relatifs au stationnement pour chacune des villes étudiées. Elle fait également le point sur l'état du marché de l'immobilier de bureau pour chacune des villes, afin de voir si les stratégies de localisation des entreprises sont corrélées aux différentes réglementations d'aménagement du territoire et de planification de la ville. La pertinence de l'intervention de la puissance publique dans ce domaine en tant que régulateur de marché est donc interrogée. La seconde partie s'intéresse plus spécifiquement aux interactions entre les acteurs concernés par la question du stationnement. L'accent est mis sur les discours mais aussi sur les pratiques. L'analyse comparative est plus restrictive puisqu'elle porte sur la France et la Belgique. Enfin la conclusion tente de replacer la question des politiques de stationnement des différentes villes étudiées dans la problématique plus globale de la ville d'aujourd'hui.
Du législateur au planificateur urbain, de l'homme politique au promoteur immobilier, du chef d'entreprise au responsable administratif, c'est tout un jeu de relations croisées qui s'est instauré autour de la question des normes de stationnement liées à l'immobilier. Pour les uns, ces normes doivent être fortement réglementées. Pour les autres, le manque de places de stationnement peut constituer un
frein au développement de l'activité.
La recherche s'articule autour de deux thèmes principaux : 1/ Etudier les pratiques des villes françaises mais aussi étrangères dans le domaine du stationnement, en mettant l'accent sur les dispositifs réglementaires existants ; 2/ S'intéresser aux pratiques en analysant les interactions entre les promoteurs de l'immobilier de bureau et les pouvoirs publics.
Pour ce faire, la recherche s'est appuyée sur des entretiens et des analyses de documents portant sur trois villes françaises et trois villes européennes pouvant présenter des analogies de taille ou fonctionnelles. Il s'agit de Paris et Londres ; Lyon, Bruxelles, Amsterdam ; Grenoble figurant en raison de sa politique des transports et de la mise en place de normes plafond du P.O.S. (article 12).
La recherche met en évidence qu'autour de la question de l'offre de stationnement liée au bureau, derrière tous les arguments techniques, économiques ou urbanistiques, se jouent en fait deux conceptions de la régulation des conflits : soit le marché, soit les préoccupations environnementales
appelant les politiques publiques à prendre en charge le désajustement entre la croissance de l'offre de stationnement et le développement des aires urbaines. Cette régulation se fait soit par le législateur, soit par la tarification de l'offre privée de stationnement comme l'envisagent les autorités londoniennes.
Mais l'autorité publique agit aujourd'hui à vue tant les connaissances sur l'offre globale de stationnement et son usage sont faibles.
Re: Maîtrise de l'usage de la voiture et dynamique tertiaire des villes
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